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Avant tout, rappelons que le terme « tornade » renvoie à un phénomène météorologique bien précis. Les météorologuesmétéorologues appellent en effet « tornade », une perturbation atmosphérique tourbillonnaire de grande intensité, mais de dimension limitée accompagnée de vents violents. De telles perturbations naissent à proximité des courants ascendants des orages.
Un phénomène météorologique ne peut être classé dans la catégorie « tornade » qu'après un relevé précis des dommages (enquête de terrain et/ou articles de presse et/ou publications scientifiques) qui permet d'évaluer avec exactitude la nature des dégâts (traces d'aspiration, projection de débris en tous sens, etc.) et l'organisation des dégâts (couloir délimité, traces de convergence, etc.). Des témoignages recueillis sur place peuvent appuyer l'analyse. Cependant, ils ne sont pas nécessaires au classement d'un événement dans la catégorie des tornades.
En France, concernant les tornades, on distingue des zones plus à risque que d’autres. © Keraunos
Des tornades généralement de faible intensité
Selon ces critères bien précis, l'Observatoire français des tornades et orages violents (Keraunos) a recensé, au premier mars 2018, 716 cas de tornades en France métropolitaine. S'y ajoutent 208 cas considérés comme très probables. Ce qui mène à un total de 924 tornades. Et ce même Observatoire estime qu'il se produit, chaque année sur le sol français, entre 40 et 50 tornades. La plupart toutefois sont de très faible ou de faible intensité.
Notez pour finir que depuis quelques années, le nombre de tornades en France semble vouloir aller croissant. Mais le phénomène pourrait ne simplement être lié qu'à la création de l'Observatoire en 2006 et au suivi permanent qui est de fait assuré depuis. L'apparition des technologies modernes comme les appareils photo numériquesnumériques ou les réseaux sociauxréseaux sociaux favorisent également le partage d'informations et donc le recensement des phénomènes climatiques extrêmes.