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Une équipe argentine du musée de La Plata a eu la main heureuse en explorant l'île de Seymour, tout au bout de la péninsule Antarctique, non loin de l'île James Ross. En 2012, les paléontologuespaléontologues ont découvert des milliers de restes fossiles de manchots datés de 37 à 40 millions d'années. Récemment, Acosta Hospitaleche et Marcelo Reguero, membres de l'équipe du musée de La Plata, ont décrit le squelette d'un manchot géant, appartenant à une espèce déjà connue, Palaeeudyptes klekowskii, le plus complet à ce jour.
« C'était une époque merveilleuse pour les manchots, qui était représentés par 10 à 14 espèces sur cette côte Antarctique » explique-t-elle au New Scientist. La chercheuse vient d'annoncer avoir étudié des os supplémentaires, appartenant à l'aile et au pied, et particulièrement grands. En comparant avec les squelettes d'autres espèces fossilesfossiles, Acosta Hospitaleche estime la taille de l'animal à 2 m et son poids à 115 kgkg.
Si ces valeurs se confirment (car les proportions des os du squelette peuvent varier d'une espèce à l'autre, surtout sur d'aussi longues périodes), alors ce P. klekowskii serait le plus grand manchot connu mais il n'est pas le seul de sa catégorie. Le registre fossile a fourni plusieurs espèces à la haute stature et au becbec long et pointu. Trouvé en Nouvelle-Zélande, Kairuku grebneffi atteignait 1,30 m et, au Pérou, Icadyptes salasi mesurait 1,50 m. Avec 46 kg, 1,25 m et un bec court, le manchot empereur paraît chétif.