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    Les acouphènes correspondent à des sons (le plus souvent des sifflements ou des bourdonnements) perçus par notre cerveau sans qu'ils aient de source externe. C'est un phénomène commun : en France, il concernerait entre 10 % et 15 % de la population. Les spécialistes distinguent deux types d'acouphènes.

    Les acouphènes subjectifs

    Très majoritaires, les acouphènes subjectifs sont liés dans 90 % des cas à une perte auditive, même de faible niveau. Leur origine est difficile à déterminer, mais se trouve principalement dans l'oreille : oreille externe, oreille moyenne ou cellules sensorielles de l'oreille interne.

    Leur prise en charge est palliative, et s'attache à améliorer le quotidien du patient. Elle peut reposer sur des médicaments : hypnotiqueshypnotiques, anxiolytiques ou antidépresseursantidépresseurs. Toutefois, ceux-ci doivent être employés à des doses minimales pendant une période limitée. L'audioprothèse (associée ou non à un atténuateur d'acouphènes) permet dans certains cas de réduire le phénomène en amplifiant les bruits environnants. Enfin, la sophrologie ou les thérapies cognitives et comportementales peuvent aussi aider à mieux vivre avec un acouphène.

    Les acouphènes objectifs

    Plus rares, les acouphènes objectifs sont des bruits générés par l'organisme et perçus par le cerveau du patient. Ils peuvent par exemple provenir de la circulation sanguine ou de l'articulationarticulation des mâchoires. Ils sont alors amplifiés par l'oreille. C'est pourquoi si la source de la nuisancenuisance peut être identifiée et traitée, l'acouphène pourra disparaître. Si vous êtes concerné, à la moindre question, interrogez votre médecin.

    Sources : docteure Sylviane Chéry-Croze, directeur honoraire de recherche au CNRS, L'audition, guide complet ; association JNA pour l'information et la préventionprévention dans le domaine de l'audition ; éditions J. Lyon