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Lors de travaux d'excavation dans le sous-sol d'une maison, dans le quartier de Rosemont à Montréal, est mis à jour un squelette d'une Amérindienne datant de l'an mil. L'anthropologue Kathy Reichs est appelée pour enquêter.
En juin 1996, des ouvriers réalisent des travaux d'excavation dans le sous-sol d'un immeuble situé dans le quartier Rosemont à Montréal (Canada). Ils découvrent un squelette humain et deux perles de cuivre. Ces dernières sont d'origine nord-américaine et datent de la période du Sylvicole supérieur (à partir de 1000 après J.-C., début de la poterie, de la sédentarisation et de l'agriculture). D'autres recherches archéologiques sont effectuées au même endroit, et on découvre 21 tessons de vase, un fragment de tuyau de pipe, 47 rebuts de pâte et un éclat de quartzquartz. On suppose alors qu'il existait un village amérindien dans le secteur des rues avoisinantes.
L'Amérindienne de Rosemond : des indices anthropologiques effacés
Le squelette est étudié par l'anthropologue, et les artefacts par un archéologue mandaté par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. La méthode de datation au carbone 14datation au carbone 14 montre qu'il s'agit du squelette d'une jeune femme de petite taille, qui a été déposée là avant la constructionconstruction de l'édifice, il y a plus de 80 ans. Le squelette est d'origine amérindienne et présente des caractères mongoloïdes. Le squelette daterait de 500 à 1.000 ans. Il ne présente aucune trace de traumatisme. La jeune femme est donc probablement morte de causes naturelles.
Certains archéologues ne croient pas que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu un cimetière amérindien à cet endroit dans le quartier Rosemont. En effet, les fouilles et les recherches archéologiques et historiques ne permettent pas de confirmer cette thèse.
Malheureusement, lors de la découverte de ce squelette, il a été manipulé par des non-spécialistes, ce qui a effacé plusieurs indices anthropologiques et archéologiques. Il est donc impossible d'en savoir plus.