Le souci est un adoucissant. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

Le souci est un adoucissant. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

Plante herbacée annuelle, le souci appartient à la famille des astéracées. Originaire du pourtour méditerranéen, il est cultivé à la fois pour ses qualités ornementales et médicinales. Il posséderait notamment des propriétés antiseptiques.

Le souci porte des feuilles dépourvues de tiges. Quant à ses fleurs, elles sont groupées en gros capitules munis de bractées velues, d'un jaune orangé éclatant. Les capitules floraux sont utilisés pour la phytothérapie. Leur récolte a lieu en début de floraison, en juin. Les fleurs sont séchées à l'ombre, sur des claies placées dans un lieu sec. Le capitule est riche en flavonoïdes, en carotène et contient de petites quantités d'huile essentielle. Sa teneur élevée en triterpènes serait à l'origine de son activité anti-inflammatoire.

Le souci serait efficace pour traiter les petites plaies

En usage externe, le souci constituerait un traitement d'appoint, adoucissant et antiprurigineux. Grâce à son action antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisante, il serait efficace dans le traitement des affections de la peau et de la cavité buccale. Il est ainsi utilisé pour traiter les crevasses, les petites plaies, les piqûres d'insectes, l'érythème solaire.

La plante entre dans la composition de préparations dermatologiques, et dans la fabrication de cosmétiques. En usage externe, le souci ne présente aucun danger. En revanche, la plante elle-même ne doit être absorbée - sous quelque forme que ce soit - que sous contrôle médical.

Source : Plantes médicinales, Gründ

Phytothérapie

Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

Bibliographie :

  • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
  • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
  • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
  • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
  • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.