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La maladie d'Alzheimer se caractérise notamment par un agrégat de bêta-amyloïde formant des plaques séniles au niveau des neurones, comme on peut les voir à l'image. Les dernières thérapies visent à essayer de les dissoudre. © Nephron, Wikipédia, cc by sa 3.0
La protéine bêtabêta-amyloïde est le composant principal des plaques amyloïdes, un agrégat protéique que l'on retrouve dans les neurones de certaines maladies neurodégénératives, dont la maladie d'Alzheimer. Le peptide diminuerait notamment la communication entre neurones.
Synthèse de la bêta-amyloïde
La bêta-amyloïde est issue du clivageclivage enzymatiqueenzymatique de la protéine précurseur de l'amyloïde (APP), une protéine transmembranaire dont on ignore encore la fonction, longue de 695 à 770 acides aminés. La béta-amyloïde ne compte quant à elle qu'entre 39 et 43 acides aminées, elle se retrouve dans la circulation sanguine et au niveau des neurones.
Action de la bêta-amyloïde
Dans les neurones, elle coupe la communication synaptique. Elle agit principalement au niveau cholinergiquecholinergique. Dans un premier temps, elle bloque la recapture de cholinecholine, indispensable à la synthèse de l'un des plus importants neurotransmetteursneurotransmetteurs impliqués dans la mémorisation : l'acétylcholineacétylcholine. Ensuite, la protéine bêta-amyloïde inhibe l'enzymeenzyme nécessaire à la retransformation de la choline en acétylcholine.
Plaques amyloïdes ou plaques séniles
Les plaques amyloïdes consistent en un agrégat de bêta-amyloïde, retrouvé à l'extérieur des neurones. Elles ont été identifiées par Alois Alzheimer dès le début du XXe siècle et sont impliquées dans la maladie d’Alzheimer, mais toute la lumièrelumière n'a pas encore été faite sur leurs responsabilités.