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Les billets seraient aussi porteurs de germes. © Julien Jorge, Wikimedia, CC by-sa 3.0
- Tout savoir sur les bactéries et microbes en tout genre
L'entreprise britannique Biocote, spécialisée dans les protections antimicrobiennes, peut se frotter les mains. Selon une étude organisée en Angleterre par ses soins et menée en partenariat avec des scientifiques, les distributeurs automatiques de billets seraient de vrais nids à bactéries.
Les prélèvements effectués au niveau du clavierclavier de plusieurs machines et analysés en laboratoires auraient même surpris les deux scientifiques Richard Hastings (travaillant pour Biocote) et Jayna Patel (biologiste). En effet, la quantité et la diversité des bactéries retrouvées sur les distributeurs automatiques de billets auraient de quoi rivaliser avec les toilettes publiques ! Les décoctions de bactéries coliformes entériquesentériques ou appartenant à la famille des Bacillus ou des Pseudomonas étaient en effet similaires à la flore bactérienneflore bactérienne retrouvée dans les toilettes publiques voisines des distributeurs étudiés...
Distributeur contre ordinateur : 1 partout
Il y a donc fort à parier que les billets eux-mêmes sont contaminés, de même qu'une multitude d'autres lieux ou appareils publics... comme privés. Une précédente étude avait en effet montré que la biodiversitébiodiversité vivant sur un clavier d'ordinateurordinateur n'avait rien à envier, elle non plus, à celle des toilettes.
Toutes ces bactéries, pour certaines pathogènes, seraient donc une source supplémentaire pour les utilisateurs de contracter des maladies, en plus des sempiternels virus de la grippe ou de la gastro-entérite qui sévissent en cette saisonsaison hivernale. Plusieurs solutions pour parer aux microbesmicrobes des distributeurs : faire confiance en son système immunitairesystème immunitaire, se laver les mains, utiliser des gants, ne pas retirer d'argentargent... ou, explique l'entreprise, utiliser leur protection antimicrobienne !
Précisons que Biocote a été très évasive quant aux résultats de l'étude, qui n'ont d'ailleurs pas été publiés dans un journal scientifique et qui peuvent laisser perplexes. Et aucune des informations communiquées par l'entreprise ne permet de déterminer la réalité des risques pour les personnes utilisatrices de ces automatesautomates. Des précisions seraient donc les bienvenues !