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En quinze ans, la lutte contre le Sida a sauvé des millions de vies et a fait reculer l'épidémie. © Nabil Chemli, CC by-sa
« Le monde est sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de Sida d'ici 2030 » : c'est le commentaire de l'Onusida (Programme commun des Nations unies sur le VIHVIH) à l'occasion du dernier rapport sur l’épidémie de Sida dans le monde, publié le 14 juillet. Parlant de « riposte » pour désigner l'effort mondial réalisé depuis les années 2000 à travers le monde, le rapport souligne l'ampleur des résultats obtenus. Pour l'année 2000, le nombre de nouvelles infections par le VIH, le virusvirus du Sida, était estimé à 3,1 millions. Il n'était plus que de 2 millions en 2014. Sans action, il aurait été de 6 millions, affirme le rapport. L'Onusida estime que 30 millions de cas ont été évités en quinze ans, ce qui représente 7,8 millions de vies sauvées.
Cette baisse générale cache des disparités régionales. C'est en Afrique, là où les victimes sont les plus nombreuses, que les efforts ont le plus porté, faisant drastiquement reculer l'épidémie. En revanche, le Sida progresse en Asie ainsi qu'en Europe, du moins en nombre de personnes porteuses du virus, mais pas en nombre de personnes nouvellement infectées.
Parmi les objectifs du Millénaire, définis par l'Onu, le sixième concernait le Sida et prévoyait qu'avant la fin de 2015, 15 millions de personnes bénéficieraient d'un traitement « salvateur ». Cet objectif est d'ores et déjà atteint, annonce l'Onusida. Alors qu'en 2000, moins de 1 % des personnes portant le VIH étaient soignées, en 2014, 40 % des porteurs du virus ont eu accès à une thérapiethérapie antivirale. Entretemps, le coût du traitement a été réduit de 99 % pour descendre à 100 dollars.