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La fréquence et la sévérité des envenimations ophidiennes varient considérablement en fonction de la latitudelatitude. Les climatsclimats tropicaux, surtout humides, abritent une plus grande diversité et densité d'espècesespèces. La probabilité de survenue d'un accidentaccident est très variable, mais il est des morsuresmorsures de serpent qui peuvent être fatales.
Le comportement des espèces venimeusesvenimeuses, notamment vis-à-vis de l'Homme, mais aussi les activités de ce dernier expliquent la fréquence des rencontres et les différences géographiques d'incidenceincidence et de populations à risque. Alors que les serpents ne sont responsables que de 10 % des accidents d'envenimation ou d'intoxication par les animaux, ils entraînent 80 % des décès (fig. 1).
Les pays en développement plus touchés par les morsures de serpent
La composition des venins va influer sur la nature des symptômessymptômes et leur gravité. Cependant, la prise en charge des victimes, largement dépendante de l'accessibilité aux soins, notamment l'éloignement des centres de santé et la disponibilité des médicaments, en particulier des sérumssérums antivenimeux, va conditionner l'évolution clinique de l'envenimation. La létalité et la prévalenceprévalence des séquellesséquelles sont beaucoup plus fortes dans les pays en développement, non seulement parce qu'il s'y trouve davantage d'espèces dangereuses, mais aussi parce que les traitements y sont très insuffisants.
Dans ce dossier, nous verrons où se trouvent les espèces de serpent les plus dangereuses et comment ces reptilesreptiles injectent le venin dans l'organisme de l'agresseur ou de la proie. Nous verrons aussi la composition du venin, les symptômes des envenimations, comment intervenir en cas de morsure, les premiers secours et les gestes à proscrire, les traitements d'urgence et les soins intensifs.
