au sommaire
Publiée en janvier dernier, une étude indiquait que des cellules générées par les receveurs d'une greffe cardiaque parvenaient à se développer dans le coeur transplanté. Dans un article publié dans le dernier numéro du New England Journal of Medicine, des chercheurs du M.D. Anderson Cancer Center de Houston (Texas) révèlent que les résultats de leurs travaux semblent confirmer aussi l'hypothèse d'un processus inverse. Des cellules souches issues de la moelle osseuse d'un donateur peuvent en effet s'intégrer dans des tissus très variés comme ceux de la peau, du foiefoie et de l'appareil gastrogastro-intestinal d'un receveur d'une greffe de cellules. Dans les deux cas, cette capacité des cellules souches de la moelle osseuse à s'adapter aux autres tissus et à les aider à se réparer - ce que les chercheurs appellent la "plasticitéplasticité" - représente une voie de recherche privilégiée pour les soins rapides apportés aux tissus gravement endommagés, suite à une crise cardiaquecrise cardiaque, par exemple. Cependant, une autre stratégie a déjà fait ses preuves. Elle consiste à injecter un facteur naturel, la cytokinecytokine ou GCSF, qui entraîne chez le patient l'augmentation de la reproduction de cellules souches osseuses. Celles-ci se dispersent alors dans le système sanguin et peuvent être collectées afin d'être utilisées ensuite à défaut d'une greffe de moelle. Ces cellules pourraient être injectées aussi directement dans un organe endommagé. Les premiers résultats cliniques sont attendus d'ici deux à trois ans.