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La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d'un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
- par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVBRVB) ;
- et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c'est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œilœil et est capté par des millions de cônescônes répartis dans la rétinerétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéafovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicienphysicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c'est-à-dire à la perception sensorielle de l'œil humain en fonction de la longueur d'onde de la lumière qu'il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d'onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l'œil humain est le plus sensible.
L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C'est en interagissant (absorptionabsorption, diffusiondiffusion, réfractionréfraction, interférencesinterférences ou diffractiondiffraction) avec la matièrematière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L'absorption de lumière est l'un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d'absorber certaines longueurs d'ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottescarottes nous apparaissent orange, c'est qu'elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d'ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantiquenombre quantique attribué aux quarksquarks et aux gluonsgluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadronshadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c'est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d'exclusion de Pauliprincipe d'exclusion de Pauli. Aujourd'hui, la chromodynamique quantiquechromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.