Hier, l'OMS a levé ses restrictions de voyage à destination de Pékin et Hong Kong. En effet il semble que l'épidémie de pneumonie atypique soit terminée (au moins provisoirement).

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    Pékin est la ville la plus touchée au monde par le virus SRAS, avec 2500 cas répertoriés. La Chine a payé un lourd tribu à l'épidémie avec 347 morts et plus de 5000 personnes infectées. Au plus fort de l'épidémie, des mesures sanitaires draconiennes ont été mises en place pour tenter de limiter la dispersion du virus. Le génome de ce virus (qui fait parti de la famille des coronaviruscoronavirus) a très rapidement été séquencé, et de nombreux laboratoires tentent actuellement de mettre au point un vaccinvaccin. Cependant les modes de contaminationcontamination de ce virus demeurent encore largement incompris. Il est clairement établis que les postillons provenant d'une personne malade sont un moyen important de contamination, cependant de nombreux cas de contamination restent encore inexpliqués.

    Hong Kong (deuxième région la plus touchée par l'épidémie) et Pékin ont donc été retirés de la liste de l'OMSOMS concernant les restrictions de voyage. Dans ces deux villes, aucun nouveau cas de SRAS n'a été identifié depuis plus de 20 jours, ce qui représente le double de la période d'incubation maximale.Cependant il est important de garder à l'esprit que nos connaissances sur ce virus demeurent très faibles. Il est possible par exemple que cette épidémie soit saisonnière, auquel cas elle pourrait réapparaître l'année prochaine à la même époque. De plus l'exemple du Canada, où une faille dans le système de mise en quarantaine a provoqué une deuxième vaguevague d'épidémie, nous montre à quel point l'épidémie pourrait facilement resurgir. Il est donc important de continuer les efforts de recherche pour mieux comprendre ce virus, ainsi que d'améliorer les réseaux de surveillance épidémiologiques afin d'être immédiatement alerté en cas d'apparition de nouveaux cas suspects, la technique la plus efficace pour lutter contre le virus étant actuellement l'isolement des malades.