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    Le cuvelagecuvelage peut être extérieur ou intérieur. Car il est des circonstances où le drainagedrainage s'avère insuffisant, voire contrindiqué, notamment lorsque des locaux enterrés subissent la pression d'une nappe phréatiquenappe phréatique ou des crues ponctuelles. Dans un tel scénario, la protection s'étend à la totalité des parties soumises à l'action de l'eau.

    Le cuvelage est l'ultime recours pour les caves et sous-sols humides. © Kuchina, Fotolia

    Le cuvelage est l'ultime recours pour les caves et sous-sols humides. © Kuchina, Fotolia

    Le drainage n'est envisageable que s'il est possible d'évacuer de manière efficace les eaux collectées. Quand la pression est trop forte, le tuyau s'engorge et les regards débordent avant que l'eau ne parvienne à l'exutoire. Les conséquences d'une accumulation à la périphérie du bâtiment sont alors pires que l'absence de drainage. Dans la constructionconstruction neuve, l'étude du terrain permet d'anticiper le problème. La norme de référence NF P 11-221-1 (ex DTU 14.1) définit différents moyens d'action, selon l'utilisation des locaux enterrés.

    Le cuvelage extérieur pour les sous-sols

    • Dans les sous-sols habitables, dits de 1ère catégorie, aucune trace d'humidité n'est admise sur la face interne des parois : mursmurs et dalle de plancherplancher. La structure est protégée par la réalisation d'un caisson étanche extérieur, ou « cuvelage extrados ». On utilise pour cela des revêtements plastiquesplastiques ou élastiques capables de s'adapter à de légers mouvements structurels.
    • Dans les locaux techniques (caves, chaufferies, garages...), dits de 2e catégorie, des traces d'infiltration limitées sont tolérées. Les parois intérieures reçoivent un mortiermortier minéralisant, un enduit hydrofuge ou pelliculaire à base de résine. Ces produits assurent l'étanchéitéétanchéité, mais ne résistent pas à une éventuelle fissuration du support.
    Le produit imperméabilisant (ici, une base de résine polyuréthane) doit au minimum remonter à hauteur du niveau d’eau déterminé par une analyse du terrain. © humitech13.fr
     
    Le produit imperméabilisant (ici, une base de résine polyuréthane) doit au minimum remonter à hauteur du niveau d’eau déterminé par une analyse du terrain. © humitech13.fr

    Le cuvelage intérieur

    Si l'on veut transformer les locaux de 2e catégorie en pièces habitables, cas fréquent dans la rénovationrénovation du bâti ancien, le cuvelage extérieur est rarement retenu pour des raisons techniques et de coût. Reste la solution du cuvelage intérieur, ou « intrados ». Plus performant que la simple imperméabilisation, le procédé fait appel à des mortiers spécifiques applicables sur une trentaine de millimètres d'épaisseur, en comptant la couche d'accrochage.

    La jonction entre l’étanchéité verticale et la chape de sol constitue un point faible, que l’on renforce en formant un talon, ou solin. © aqualityprotect.fr

    La jonction entre l’étanchéité verticale et la chape de sol constitue un point faible, que l’on renforce en formant un talon, ou solin. © aqualityprotect.fr

    Une chapechape étanche assure la continuité du cuvelage sur la dalle de sol. Une préparation poussée du support précède la mise en œuvre : décapage des enduits existants, sablage des peintures, rebouchage des fissures... Après cuvelage, on ne peut plus intervenir sur les parois, pour des travaux d'aménagement par exemple, au risque de créer des zones d'infiltration. La norme autorise toutefois la pose de contre-cloisonscontre-cloisons équipées de trappes de visitetrappes de visite pour permettre le contrôle de l'étanchéité. Il faut également prévoir la ventilationventilation du vide d'air au moyen de cunettes installées en pied de cloisons.