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Généralisons la biométriebiométrie et nous verrons disparaître tout ce qu'il faut mémoriser : les codes de la carte de crédit, ceux de la porteporte d'immeuble, le mot de passemot de passe de la messageriemessagerie, l'identifiant du réseau informatiqueréseau informatique, les mots de passe réclamés par certains sites Web, etc. La biométrie simplifie toutes ces procédures en ne réclamant qu'un seul identifiant : votre corps...
La voiturevoiture qui ne démarre que lorsque l'on pose ses doigts sur le volant existe depuis un moment déjà chez Daimler. Il en est de même pour certains ordinateursordinateurs ou téléphones mobilesmobiles qui ne reconnaissent que leur propriétaire. Ainsi, la biométrie se vante de pouvoir mesurer et certifier des caractéristiques physiques telles que les empreintes digitales, le visage, l'irisiris, la forme de la main...
Une généralisation lente
Pourquoi alors de telles applications sont-elles encore peu répandues ? En premier lieu pour des raisons de coûts. En deuxième lieu pour des raisons qui peuvent être liées à la culture d'un pays ; la France, avec sa tradition de défense des libertés, est un exemple typique.
N'oublions pas, enfin, un autre facteur : à tort ou à raison, l'informatique n'est pas considérée comme une science exacte et ses anomaliesanomalies, qu'il s'agisse du bugbug du Pentium d'IntelIntel ou de celui qui était attendu au passage de l'an 2000, ont donné naissance à un chapelet de plaisanteries qui resteront dans les annales !
Dans ce dossier, nous allons donc aborder la reconnaissance digitale et celle de l'iris, les difficultés des mises en place généralisées des outils biométriques et le questionnement des libertés individuelles.
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