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Le premier modèle de Google Glass arbore un design minimaliste qui tente d’intégrer au mieux les composants du système dans la branche droite et la monture. Google n’a pas encore communiqué de date pour une commercialisation à grande échelle. © Google
En avril dernier, GoogleGoogle révélait son projet de lunettes à réalité augmentée Google Glass sur lequel il travaillait depuis deux ans. Deux mois plus tard, à l'occasion de sa conférence annuelleannuelle Google I/O, le géant de l'Internet présentait en grande pompe un prototype qu'il proposait en précommande (livraisons en 2013) aux participants moyennant 1.500 dollars (environ 1.130 euros). L'objectif était de s'appuyer sur une petite communauté de développeurs qui imagineraient des applicationsapplications inédites pour ces lunettes. Mais hormis des images savamment distillées et quelques indices, Google n'expliquait pas précisément comment fonctionnent ces Google Glass. On en sait beaucoup plus désormais avec le lancement hier d'un site Internet et d'un programme baptisé Glass Explorer.
Dans une vidéo de démonstration, on peut découvrir l'interface et le système de contrôle des lunettes par commande vocale. En prononçant « OK Glass » suivi d'une commande spécifique, l'utilisateur peut prendre une photo et la partager, enregistrer une vidéo, envoyer un message vocal, enclencher un guidage pas à pas pour un itinéraire, lancer une recherche sur Google, traduire des mots ou encore diffuser ce qu'il voit en direct avec une conversation vidéo via Google+ Hangout. Les informations s'affichent en surimpression dans le coin supérieur droit des lunettes. Les Glass localisent l'utilisateur en permanence et affichent des informations contextuelles : heure, lieu, température, horaire d'un vol et porteporte d'embarquement quand la personne se trouve dans un aéroport.
Dans cette vidéo de démonstration, Google dévoile le fonctionnement de ses lunettes à réalité augmentée Glass. L’utilisateur pilote l’interface à la voix en commençant par prononcer la phrase « OK Glass » pour ouvrir un menu qui lui propose les fonctions disponibles : prendre une photo et la partager, enregistrer une vidéo, envoyer un message vocal, diffuser ce qu’il voit en direct, lancer la navigation assistée ou une recherche sur Google. © Google
Essai payant des Google Glass pour 8.000 personnes
La démonstration est, il faut l'avouer, assez impressionnante. Mais des questions subsistent. Faire de la vidéo en streaming, de la navigation assistée, partager des photos et des vidéos : tout cela demande une connexion puissante. Comment ces lunettes sont-elles connectées ? En Wi-Fi, 3G3G, 4G/LTE4G/LTE ou via une liaison BluetoothBluetooth avec un smartphone ? Google ne précise rien dans ce domaine. On en saura sans doute un peu plus dans les mois qui viennent grâce au programme Glass Explorer.
En effet, Google offre à 8.000 personnes basées aux États-Unis la possibilité de précommander une paire de lunettes Glass. Pour faire partie des heureux élus, il faut d'abord soumettre une idée d'application pour les lunettes via Google+ ou Twitter avant le 27 février. À partir de la mi-mars, les candidats retenus recevront une invitation qui leur permettra de précommander une paire de Glass à 1.500 dollars qu'ils devront aller récupérer à New York, Los Angeles, ou San Francisco à une date encore non précisée. Google explique que des restrictions « logistiques et réglementaires » l'empêchent pour le moment de proposer les précommandes en dehors des États-Unis.
Les Glass sont déclinées en quatre couleurscouleurs et conservent le design du prototype dévoilé en juin dernier. Selon le New York Times, Google aurait conclu un partenariat avec le lunetier américain Warby Parker pour concevoir de futurs modèles plus « tendance ». Une chose est sûre : une semaine après l'emballement médiatique autour d'une supposée montre intelligente signée Apple dont on n'a pas le début d'une confirmation, Google a repris l'avantage en montrant quelque chose de concret.