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    Pour voyager dans l'espace, les engins spatiaux peuvent avoir recours à la propulsion chimique mais aussi à la propulsion électrique. Cette dernière a ainsi fait son entrée sur le marché des appareils spatiaux et des satellites de communication. La France fait son possible pour que l'Europe se maintienne dans la course.

    La propulsion électrique ne cesse de se développer. Elle existe dans nos voitures électriques, bien sûr, mais également dans l'espace. Depuis de longues années, le Cnes s'est engagé en faveur de ce mode de propulsion et a redoublé d'efforts. La France a en effet compris que ses industriels étaient en train de se faire distancer par les constructeurs américains comme Boeing qui misent davantage sur l'électrique plutôt que sur les moteurs-fusées à propulsion chimique. Airbus Defence & Space a ainsi remporté des contrats de constructionconstruction de satellites tout électriques Eutelsat 172B et SES-12. Signe que la France et l'Europe sont de nouveau dans la course.

     La propulsion électrique concerne les sondes spatiales et désormais les satellites. © Esa

    La propulsion électrique concerne les sondes spatiales et désormais les satellites. © Esa

    Des sondes spatiales Smart-1 et BepiColomboBepiColombo aux satellites électriques de Boeing : retrouvez dans ce dossier l'essentiel sur la propulsion électrique, ses avancées mais aussi ses différentes techniques comme la propulsion à effet Hall ou la propulsion ionique.

    Ce dossier est extrait du magazine CnesMag n°63. Il a été réalisé par Brigitte Thomas, du Cnes, et Sophie Lherm. Plus d'informations sur le site du CnesMag, le magazine trimestriel du Cnes et en page finale de notre dossier.