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Il était 16 h 20 à Port Hope (Ontario, Canada) quand un témoin a entendu un « boom » et a photographié le ciel. © @DCPhotographyON (Twitter)
Par un bel après-midi de printemps, plusieurs habitants de l'Ontario au Canada et de l'État de New York aux États-Unis ont été les spectateurs privilégiés de la chute d’une météorite. Se produisant en plein jour vers 16 h 16 heure locale (soit 22 h 16 en France métropolitaine), « son éclat rivalisait avec celui du Soleil », rapporte l'American Meteor Society qui recueille depuis de nombreux témoignages oculaires et vidéo.
Ces images furent en grande partie obtenues par les caméras installées sur les tableaux de bord de nombreux automobilistes. Des installations qui, par ailleurs, fournissent des documents très utiles aux chercheurs spécialisés dans l'étude de ces roches interplanétaires échouées sur notre planète.
Grâce aux caméras installées sur le tableau de bord de nombreux automobilistes, la chute de la météorite en plein après-midi du 4 mai 2014 a pu être enregistrée. Son éclat fut aussi important que celui du Soleil ! © ccinhk via Youtube
La météorite est tombée verticalement
Les premières données suggèrent que le bolide tombant dans notre atmosphèreatmosphère en suivant une trajectoire remarquablement verticale mesurait à l'origine entre 50 centimètres et un mètre. En se fragmentant, il aurait libéré une énergie équivalente à 50 tonnes de TNT, ce qui est encore loin de celle générée par la météorite de Tcheliabinsk (Russie), en février 2013. Les témoignages affluent sur InternetInternet via les réseaux sociauxréseaux sociaux ou les médias régionaux.
Beaucoup parlent d'un grondement entendu dans le sillage de l'intrus cosmique. Bien que l'événement se soit produit au-dessus d'une région où la densité de population est relativement importante, il n'y a eu fort heureusement aucun blessé.
La vidéo laisse entendre un bruit assez net. © DeanMean via Youtube
Les experts et autres chasseurs de météorites ne désespèrent pas de retrouver des fragments de l'objet au sol en reconstituant son périple. Il est encore trop tôt pour y voir une possible corrélation, mais précisons que l'événement a été observé quelques heures avant le pic d'activité (5 mai) de l'essaim météoritique annuel des êta-Aquarides (entre 50 et 80 météoresmétéores par heure), dont la comètecomète-parent n'est autre que la comète de Halley.