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Mercure, la planète la plus proche du Soleil, possède une mince couche atmosphérique appelée exosphèreexosphère, découverte par la sonde Mariner 10Mariner 10 en 1974. Cette exosphère, principalement composée de sodium, est en perpétuel équilibre : pendant que les atomes sont chassés par le vent solaire, d'autres sont produits en étant arrachés de la surface par de micros impacts.
Les éléments emportés par le vent solaire forment ainsi une queue qu'il a été possible d'observer depuis la Terre et au cours des différents survolssurvols de la sonde MessengerMessenger. Les astronomesastronomes se sont rendu compte que la taille et la densité de cette queue se modifiaient selon le niveau de pression du rayonnement solairerayonnement solaire qui dépend de la position de MercureMercure sur son orbiteorbite.
Trop lumineuse
Jusqu'à présent, on pensait que cette queue était principalement composée de sodium car c'est l'élément chimiqueélément chimique le plus facilement détectable. Mais voilà que des observations menées par les sondes solaires Stereo viennent jeter le trouble. Selon les chercheurs qui ont étudié les images prises par les sondes jumelles, la queue est beaucoup plus lumineuse que ce que devrait produire une queue de sodium.
D'autres éléments issus de la radioactivitéradioactivité de la croûtecroûte de Mercure ont déjà été détectés dans son exosphère. Il faudra de nouvelles observations pour savoir s'ils contribuent ou non à l'éclat excessif de la queue gazeuse de Mercure.