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Au large, lorsque le vent souffle, il fait pressionpression sur la mer encore calme. On observe alors un léger frémissement à la surface de l'eau, à peine quelques rides. Si les conditions sont adaptées, celles-ci vont peu à peu prendre de l'ampleur, se transformer en houle et se propager vers les côtes.
De la formation de la houle…
L'installation d'une houle en mer dépend de trois facteurs :
Ainsi, un vent fort pourra souffler pendant toute une journée sur un petit lac sans qu'il ne parvienne à lever davantage que de toutes petites vaguelettes.
En revanche, au milieu de l'océan, ce même vent donnera naissance à une houle remplie d'énergieénergie.
Cela n'est valable que dans une première approximation. La réalité est un brin plus compliquée puisque le phénomène des marées ou des glissements de terrain, notamment, peuvent amplifier l'effet du vent.
… à sa transformation en vagues
Lorsque la houle s'approche de la côte, la profondeur de l'eau diminue. Le profil de la houle se courbe de plus en plus. Des vagues s'élèvent, basculent vers l'avant et finissent par déferler.
La forme des vagues dépend essentiellement de la typologie des fonds marins à proximité de la côte. Ce sont eux qui transforment le mouvementmouvement horizontal de la houle en mouvement vertical des vagues. Lorsque le fond est plat et en pente douce, les vagues créées sont elles aussi plates et douces. Un fond abrupt, quant à lui, donnera lieu à la formation de vagues creuses et puissantes.
La modélisation physique des vagues
Il existe aujourd'hui des modèles physiquesmodèles physiques, basés sur la mécanique des fluides, qui décrivent, avec plus ou moins de précision, la forme des vagues, en fonction du vent et de la typologie des fonds marins.
Cependant, aucune théorie ne fait encore l'unanimité concernant la formation des vagues scélérates, ces vagues gigantesques que les Anglais qualifient de freak waves - comprenez « vagues monstrueuses » - et qui sont responsables de bien des naufrages.