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Selon les relevés de la NOAANOAA (Agence américaine océanique et atmosphérique), l'année 2014 a atteint un record de chaleur pour les températures dites de surface, c'est-à-dire celles de l'atmosphère au niveau du sol et des couches superficielles de l'océan. Elle rejoint ainsi les autres « années record » 2005, 2010 et 2012.
Dans un entretien avec l'AFP, Derek Arndt, responsable du service chargé de ces relevés, révèle que le mois de mai 2015 est quant à lui médaille d'or de sa catégorie (les mois de mai). La température globale a en effet été supérieure de 0,87 °C +/- 0,007 à la moyenne du XXe siècle (14,8 °C). Mai 2014 avait fait presque autant avec une différence plus faible de seulement 0,08 °C et juin 2014 était lui aussi particulièrement chaud.
Ces chiffres et des cartes sont disponibles sur le site de la NOAA. Ils indiquent que cette différence de 0,87 °C est d'abord due aux températures de l’atmosphère (1,28 °C +/- 0,15, identique à l'écart de 2012) contre 0,72 +/- 0,03 pour l'océan (record absolu). Tous mois confondus, les records mensuels de différences avec la moyenne du XXe siècle appartiennent aux mois de février et mars 2015 avec 0,89 °C. En eux-mêmes, ces pics ne sont cependant qu'indicatifs. C'est l'évolution globale, sur plusieurs décennies, qui mesure vraiment la tendance de fond du réchauffement.