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La fibre optique. © scal.ch
Des expériences appliquées au résidentiel collectif sont en cours depuis quelques années dans divers pays européens (Italie, Irlande, Pays Bas, Suède...) ainsi qu'au Japon et aux États-Unis. Elles visent à la mise en place de réseaux métropolitains, ou MAN (Metropolitan Area Network), solution intermédiaire entre les réseaux à très large étendue (WAN pour Wide Area NetworkWide Area Network) ou locaux (LAN pour Local Area NetworkLocal Area Network).
La mise en place de la fibre optique
En Italie, par exemple, le service FastWeb de e.Biscom devrait interconnecter l'ensemble des villes de plus de 45.000 habitants dès 2010. En France, la fibre optique est en marche depuis 2004/2005. À l'instar du câble et de la téléphonie mobilemobile, la mise en place se fait progressivement en commençant par les grandes agglomérations. La capitale et sa couronne, les grands pôles urbains comme Lyon, Lille, Poitiers, Marseille, Toulouse... sont les premiers servis.
Plusieurs opérateurs, comme France Télécom/Orange et Numéricable, assurent le déploiement. Numéricable annonçait ainsi le raccordement au 1er septembre 2008 de 3,4 millions de prises au pied des immeubles, la connexion des foyers s'effectuant par câble coaxial. Ambition affichée : 8 millions de prises à l'horizon 2010/2011 pour ce seul opérateur.
Les différentes structures de câbles à fibre optique
On distingue principalement 4 structures de câbles à fibre optique :
- libre tubée : fibres en hélice autour d'un porteur central ;
- à tube central : rigiditérigidité assurée par des mini-porteurs placés dans la gaine ;
- ruban à tube central : fibres côte à côte permettant leur soudage simultané ;
- ruban à tubes libres : fibre côte dans les rubans, tubes en hélice autour d'un porteur central.
Les très faibles sections et la légèreté de la fibre optique autorisent une pose d'un seul tenant pouvant dépasser 4.800 mètres, contre 300 mètres avec du câble coaxial en cuivrecuivre.
