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Végétalisation d'une terrasse. Crédit : Michel Caron
La densité urbaine impose de trouver de nouvelles astuces pour introduire des éléments de nature en plein cœur des villes. Là où le sol n'est plus directement accessible, les techniques dites « de végétalisation » peuvent être pratiquées.
Une société comme les Jardins de Gally (www.gally.com) y croit beaucoup. Selon ses dirigeants, « lorsque la portanceportance d'un toit le permet, l'aménagement de terrasses-jardins permet d'utiliser une large gamme de plantes. La végétalisation extensive utilisant une plante couvre-sol comme le sédum a pour elle la légèreté et une faible consommation en eau. Cette espèceespèce végétale offre un feuillage qui évolue au cours des saisonssaisons, la teinte de son feuillage pouvant varier du vert au rouge, avec des fleurs jaunes, blanches ou roses, du plus bel effet. En revanche, la diversité végétale de ce type de toiture est relativement faible. C'est pourquoi il peut être préférable de privilégier des systèmes mixtes intégrant à la fois des sédums et des systèmes semi-intensifs où peuvent se développer des plantes vivaces alpines et des arbustes ».
Les Jardins de Gally viennent, en tenant compte de ces principes, de végétaliser le toit-terrasse de la Cité de l'architecture et du patrimoine, à Paris. Cet ensemble allie esthétisme, diversité végétale et facilité de gestion, avec même la présence de légumes cultivés dans des bacs potagers spécifiques (www.bacsac.fr). Il peut être possible également de végétaliser des toitures en pente plus ou moins forte, avec l'utilisation de nattes précultivées ou de godets plats remplis d'un substratsubstrat adapté.