Le virus Ebola (filovirus), responsable de la fièvre hémorragique, est l'un des plus pathogènes et des plus meurtriers, et ce aussi bien chez l'homme que chez le singe.

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    Il entraîne la mort de 50 à 90% des individus infectés. Il n'existe actuellement aucun traitement, d'où l'intérêt d'un essai clinique de vaccination de phase I effectué chez l'homme, dont les résultats ont été annoncés le 18 février 2006 par le Docteur G. Nabel, Directeur du "Vaccine Research Center" aux National Institutes of Health (Bethesda, Maryland).

    En effet, l'injection à 21 volontaires d'une préparation vaccinale constituée d'ADN codant pour 3 protéinesprotéines d'Ebola a induit une réponse immunitaireréponse immunitaire de type humoral avec la génération d'anticorpsanticorps spécifiques du virusvirus.

    Un précédent essai effectué chez le singe par la même équipe a montré l'efficacité de cette préparation pour protéger des singes contre une infection par Ebola.

    Par Hedi Haddada