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Il y a 31 ans : premier message à d'éventuels extraterrestres
Bien évidemment, nous n'allons pas répondre à cette question. Mais, cela ne doit pas nous empêcher d'être pragmatiques et de nous interroger sur la problématique de l'existence d'une forme de vie extraterrestre avancée ailleurs dans l'Univers qu'autour de notre Soleil. Le Paradoxe de Fermi, du nom du physicienphysicien Enrico FermiEnrico Fermi qui se demanda dès les années 50 où ils pouvaient exister, mérite d'être revisité.
Concrètement, que savons-nous de la vie extraterrestre ?
Aujourd'hui, nous avons découvert plus de 170 exoplanètes, certaines évoluant dans la zone d'habitabilité de leur étoileétoile. Cela renforce l'idée selon laquelle la vie serait très répandue dans l'Univers, de sorte qu'il n'est pas idiot de penser qu'une forme de vie intelligente a pu se développer autour d'une autre étoile et donner naissance à une entité intelligente.
Par ailleurs, l'amélioration de nos connaissances sur la structure chimique et dynamique de la Voie LactéeVoie Lactée et de sa zone d'habitabilité sont à même d'orienter nos recherches d'exoTerresexoTerres (planètes similaires à la Terre). En effet, il ne sert à rien de rechercher des formes de vie dans des régions que l'on saurait invivables. Des simulations montrent que des exoTerres ont commencé à se former il y a plus de 9 milliards d'années et que leur âge médian est estimé à 6,4 milliards d'années, + ou - 700 millions d'années, sensiblement plus vieux que la Terre (4,6 md). Ce qui revient à dire qu'il existe des planètes similaires à la Terre en pagaille dans l'Univers.
Mais ce n'est pas tout. On sait aujourd'hui que la vie est apparue très tôt sur Terre, sans toutefois que l'on soit capable de dater avec précision son apparition et décrire les chemins pris par la vie. Cette rapiditérapidité laisse à penser qu'il existe une très grande probabilité que de nombreuses planètes soient habitables. Quant à la découverte sur Terre d'organismes vivant dans des environnements extrêmes, cela montre la grande capacité qu'a la vie à se développer et perdurer dans les niches biologiques les plus improbables (planchersplanchers océaniques, intérieur de volcansvolcans) et permet d'avancer le fait qu'il existe dans l'Univers des habitats cosmiques probablement plus importants en nombre que ce que nous pouvions imaginer il y a peu.
Enfin, notre connaissance plus précise de la biologie moléculairebiologie moléculaire et de la biochimiebiochimie nous amènera, un jour, à comprendre l'histoire de l'apparition de la vie et ses caractéristiques intrinsèques de sorte que nous serons mieux à même de déterminer quelles sont les étoiles les plus propices à favoriser l'apparition de la vie.
Où chercher ?
Les programmes de type SETISETI n'ont pas réussi à ce jour à découvrir le moindre signe tangible de l'existence d'une forme de vie extraterrestre quelque part dans la Voie Lactée. Ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Reste que de nombreux scientifiques s'interrogent sur le bien fondé de ce type d'approche. L'absence de résultats tangibles depuis les débuts de l'astronomie moderne, mais surtout les avancées dans les domaines de l'astrophysiqueastrophysique, de l'astrobiologieastrobiologie, qui tendent à démontrer que les éléments et les conditions nécessaires à la vie sont présentes un peu partout dans l'Univers, conduisent de nombreux scientifiques à modifier la façon dont nous les recherchons.
Les scientifiques considèrent que l'on pourrait avoir une nouvelle approche en se basant sur des critères laissés de côté comme la métallicitémétallicité, le gradientgradient de température dans la GalaxieGalaxie... Les régions externes du disque galactique seraient alors les endroits les plus intéressants pour démarrer des recherches.
La croissance exponentielle de la civilisation technologique sur Terre, amène également certaines interrogations sur l'évolution d'une civilisation beaucoup plus évoluée que la nôtre. Car la science progresse d'une façon exponentielle, et non linéaire...