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Épris des arts et des lettres, le souverain Louis XIV s'est montré protecteur de Molière dont l'œuvre n'était pas sans déplaire à l'Église.
Molière et Louis XIV, un amour commun pour le théâtre
Même s'il n'admet aucune critique de son pouvoir, Louis XIV aime certains traits d'esprit. En la personne de Molière, le Roi Soleil trouve un esprit qui charmecharme son intellect. Les bons mots des textes de Molière font rire le roi. Même si l'Église voit d'un très mauvais œilœil les comédiens, Louis XIV prend leur défense et leur alloue parfois des bourses et des salles où ils peuvent se produire.
Ainsi, le Roi Soleil invite la troupe de Jean-Baptiste Poquelin à se produire dans la salle du Petit-Bourbon, laquelle devient « la maison de Molière ». Croyant avoir froissé le roi avec la pièce du Bourgeois gentilhomme, Molière a peur de ne plus être apprécié de son bienfaiteur. Il n'en est rien, au contraire Louis XIV accepte même de devenir le parrain du fils de Molière.
Molière et Louis XIV : triomphe de Jean-Baptiste Poquelin à Versailles
Avec la pièce intitulée Plaisirs de l'île enchantée, Molière devient un véritable metteur en scènemetteur en scène. Dans le cadre enchanteur des jardins de Versailles, l'auteur met en place tout un univers et captive le roi et sa cour par un spectacle visuel avec une portée symbolique. La protection du roi et son support financier permettent à Molière de se consacrer pleinement à l'écriture et à l'élaboration de ses pièces.
Molière meurt à la suite d'une représentation du Malade Imaginaire. Excommuniée par l'Église, son épouse doit intervenir auprès du roi pour qu'il puisse avoir un enterrement et une sépulturesépulture catholique.