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Cela contribuerait à préserver de la maladie d'Alzheimer. L'étude réalisée par les chercheurs, à paraître dans le numéro de juin de Trends of Neurosciences, a permis de mettre en évidence, chez le rat, une augmentation de l'expression de certains gènes et une diminution de l'expression d'autres gènes après une période de trois semaines d'activité consistant à courir. Parmi les gènes dont l'expression a été stimulée, nombreux sont ceux qui aident le cerveau à répondre au stress, à apprendre et à faire face à une large palette d'influences externes. L'exercice paraît ainsi être un puissant régulateur de l'activité du cerveau, conclut Berchtold.
Cette modification de l'expression des gènes chez les rats s'est produite dans une zone du cerveau appelée hippocampehippocampe, zone associée habituellement à des fonctions cognitives telles que la mémoire, l'apprentissage et la pensée. Les chercheurs ne s'attendaient pas à rencontrer une concentration d'activité dans cette zone du cerveau. Ils pensaient que l'exercice affecterait principalement les zones liées aux fonctions motrices.
Des études avaient déjà mis à jour l'effet bénéfique de l'exercice au regard de la préventionprévention de la maladie d'Alzheimer. Mais aucune n'avait montré comment et pourquoi l'exercice physiquephysique aidait le cerveau à prévenir la dégradation des cellules conduisant à cette maladie, a déclaré Cotman. Les résultats obtenus pourraient permettre d'indiquer la quantité et le type d'exercice contribuant à réduire le risque de dégradation cognitive et de maladie d'Alzheimer, pense-t-il. La maladie d'Alzheimer se caractérise par une altération progressive des fonctions supérieures : mémoire et autres fonctions cognitives.