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Un problème mondial
L'obésité est l'épidémie mondiale du XXIe siècle. Sa prévalence et son intensité augmentent à des taux inquiétants, que ce soit chez les adultes ou bien chez les enfants.
Etre en surpoids et/ou obèse touche plus de 60 % des adultes américains. Un tel problème de santé publique ne concerne pas seulement les Etats-Unis. Dans de nombreux pays européens, plus de 50 % de la population adulte est en surpoids et plus de 30 % sont obèses. Et pourtant, peu de gouvernements occidentaux s'attaquent à ce problème avec des campagnes de santé publique mettant l'accent sur les bienfaits du maintien d'un poids optimal, ou encore en soutenant la recherche sur l'obésité grâce à des financements supplémentaires.
Certaines tendances observées dans d'autres parties du monde sont également inquiétantes. Beaucoup de pays d'Asie du Sud-Est passent actuellement par une phase de « transition nutritionnelle », consistant en un changement structurel alimentaire et de mode de vie. Alors que le niveau d'activité physiquephysique diminue, la prévalence de l'obésité est de plus en plus accrue.
Des comparaisons internationales ne sont pas toujours faciles à réaliser en raison des différences méthodologiques observées lors de l'élaboration de statistiques (différences de définitions et de fourchettes d'âge considérées etc.). Toutefois, les statistiques disponibles sont alarmantes et soulignent le caractère inquiétant de l'évolution de l'obésité.
Que faire ?
En général, le grand public ne sait pas que l'obésité accroît le risque de cancer : seulement 42 % des Français, 43 % des Britanniques et des Hollandais, 45 % des Américains et 50 % des Allemands sont conscients du risque accru que représente l'obésité.
1 Adoptez une alimentation à base d'aliments d'origine végétale.
En consommant davantage de légumes, de fruits, d'aliments complets (riz brun, pâtes ou pain complet) et de légumes secs (haricots, pois ou lentilleslentilles), vous pouvez réduire votre apport en caloriescalories et en matièresmatières grasses et sucressucres simples. Une alimentation principalement à base d'aliments végétaux apporte à votre corps une grande quantité de substances, comme les vitaminesvitamines, les minérauxminéraux, les microconstituants des végétaux (par ex. les composés phénoliques) et les fibres alimentaires, aidant à lutter contre l'apparition de cancers.
2 Servez vous avec modération
Si vous mangez plus que vous n'en avez besoin, même s'il s'agit d'aliments sains, allégés en matières grasses ou à base de produits végétaux, vous prendrez du poids. Ne mangez que lorsque vous avez faim et de préférence aux repas. Limitez les snacks, goûters et en-cas. Ne vous servez pas plus que ce que votre corps et votre niveau d'activité réclament. Ne mangez pas trop vite. Efforcez vous de vous arrêter de manger dès que vous êtes rassasié, sans attendre d'avoir la sensation d'avoir trop mangé.
3 Faites de l'exercice
Brûler des calories est une étape essentielle dans la perte de poids. L'exercice physique peut également réduire l'envie de manger. Il aide à lutter contre le stressstress et donne une plus grande confiance en soi. Afin de réduire le risque de cancers et d'améliorer votre santé, il est recommandé de faire une heure quotidienne d'activité modérée (par ex. marche, ménage, jardinage) et une heure hebdomadaire d'exercice plus intense.
4 Procédez par étape
Pour une perte de poids réussie et le maintien de son poids optimal, il est essentiel de prendre des habitudes saines. Passée la période d'adaptation, elles feront partie intégrante de votre vie quotidienne. Si vous souhaitez perdre du poids, assurez-vous de prendre les précautions nécessaires afin de ne pas manquer des nutrimentsnutriments dont vous avez besoin. Ne brûlez pas les étapes. Essayez de changer un élément de votre alimentation chaque semaine. Commencez par faire de l'exercice au moins 10 minutes par jour jusqu'à ce que vous puissiez en faire plus sans trop d'effort. Pour rester en bonne santé, la perte de poids moyenne hebdomadaire doit se situer entre 250 et 500 g. Il est établi que même une perte de poids de 5 %, si elle est maintenue sur le long terme, peut diminuer le risque de pathologiespathologies futures.