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L'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) insiste sur le fait que pour évaluer la dangerosité du virus A(H7N9), « l'important n'est pas le nombre de cas de grippe [observés, NDLRNDLR], mais le comportement du virus ». Or, il semble que cette souche aviaire commence à sérieusement inquiéter l'agence onusienne. À tel point que cette dernière communique désormais davantage sur Twitter que sous la forme plus conventionnelle de communiqués de presse...
« Pour l'heure, nous n'avons aucun cas confirmé de transmission interhumaine », nous écrit l'OMS. En revanche, « nous surveillons la question de près, car le comportement du virus est un élément bien plus important que l'évolution du nombre de cas ». Or, ces derniers temps, il semble que cette souche virale « montre des signes d'adaptation aux mammifèresmammifères. Cela signifie par définition qu'elle pourrait alors plus facilement se transmettre à l’Homme... sans qu'il y ait pour autant de transmission interhumaine. »
Les mutations éventuelles du virus restent impossibles à prévoir. C'est pourquoi cette nouvelle souche est suivie d'extrêmement près, par l'OMS donc, mais aussi par les autorités sanitaires chinoises. Toujours sur son compte TwitterTwitter, l'OMS évoquait un « élargissement de la zone de recherche des cas », sans pour autant en définir les contours. Tout juste a-t-elle précisé qu'« aucun cas n'a été diagnostiqué à Pékin ».