au sommaire
Du 13 au 15 septembre, IntelIntel a fait son show lors de l'IDF 2011 (Intel Developer Forum), qui rassemble les développeurs utilisant ses produits. L'occasion est aussi d'effectuer des annonces affriolantes et de signer quelques contrats. On a ainsi entendu Paul Otellini, le P-DG, annoncer un accord avec GoogleGoogle pour que les processeurs d'Intel s'installent dans les smartphones Android.
L'un des responsables, Mooly Eden, s'est longuement attardé sur une nouvelle forme d'ordinateur : l'ultrabook. La description en reste assez floue mais le résultat, un portable fin et léger, ressemble beaucoup au Macbook Air d'AppleApple. Intermédiaire entre les tablettes (un marché qui échappe à Intel) et les notebooks, un ultrabook démarrerait instantanément et, surtout, consommerait très peu pour disposer d'une grande autonomie. C'est une réponse aux erreurs commises (de la bouche même de Mooly Eden) sur les portables ultralégers de type CULV (Consumer Ultra-Low Voltage) vendus depuis deux ans mais dont l'autonomie était trop faible.
Mieux en 2013, encore mieux en 2014
Pour parvenir à ces performances, Intel compte sur la prochaine génération de processeurs bâtis sur l'architecture Ivy Bridge, gravés en 22 nanomètresnanomètres et dont les transistors sont construits en trois dimensions, selon un procédé dénommé Tri-Gate. Ces circuits commenceront leur commercialisation en 2012.
Mais Intel explique déjà qu'il y aura encore mieux ensuite grâce à Haswell, qui succédera à Ivy BridgeBridge sur les ultrabooks. La consommation diminuera encore et l'autonomie croîtra d'autant. « Vingt fois plus qu'aujourd'hui » promet Paul Otellini, qui annonce dix jours de fonctionnement sans recharge pour un portable de la puissance d'un ordinateur actuel. Ces ultrabooks se mettront en « veille connectée » : alors qu'ils sembleront éteints, ils relèveront régulièrement le courrier électronique et les messages sur les réseaux sociauxréseaux sociaux. Mais tout cela est prévu pour 2014...