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De nombreux regards sont tournés vers la plateforme Elgin (mer du Nord). Une fuite de gaz a été détectée dans l'un de ses puits le 25 mars 2012. En raison des risques d'explosion, le personnel a été évacué dès le lendemain. Les trafics maritime et aérien ont également été interdits en deçà d'une certaine distance de sécurité. Une torchère en activité au moment des faits s'est éteinte d'elle-même le 30 mars, autorisant ainsi Total, exploitant du puits, a envoyer plusieurs hommes sur site avec une sécurité toute relative. Ils ont alors pu établir un état des lieux et préparer les futures interventions techniques.
Un dérivateur a depuis été installé sur la tête du puits G4 (le 26 avril). Il éloigne le gazgaz de la plateforme et diminue encore plus les risques d'explosion. Deux solutions sont envisagées pour colmater la fuite : une injection de boues et le forage d'un puits de secours. Les permis environnementaux requis pour lancer le colmatage du puits ont été délivrés le 3 mai 2012 par le Département britannique de l'énergieénergie et du changement climatiquechangement climatique (DECC) et l'autorité de sûreté en mer Health and Safety Executive. L'opération Top Kill a donc débuté.
La DECC a estimé que cette solution de secours était le moyen le plus rapide pour enrayer le problème. Le navire semi-submersible West PhoenixPhoenix, un rig de forage, est entré en action dès ce 4 mai en pénétrant dans la zone d'exclusion. Il est allé se positionner à proximité de la plateforme où il sera utilisé en tant que « principal navire d'assistance ». L'injection de boues devrait commencer dans quelques jours si les conditions météorologiques se maintiennent. Le navire Sedco 714 poursuit quant à lui le forage du puits de secours depuis le 18 avril. Heureusement, aucune contaminationcontamination de l'eau par des hydrocarbures n'a été détectée en date du 27 avril.