au sommaire
20 secondes après l'impact, un panache de débris est bien visible sur les photos prises par la sonde de la mission LCross. Crédit : Nasa
On l'attendait avec impatience et les chercheurs de la Nasa ont travaillé d'arrache-pieds pour trouver la réponse. Oui ou non les instruments du Lunar CRater Observation and Sensing Satellite (LCross) ont-ils détecté la présence indiscutable d'eau au fond d'un des cratères lunaires lors de l'impact du module Centaure le 9 octobre 2009 ?
La cible était l'un des cratères du pôle sud de la Lune, le cratère Cabeus, dont on pensait qu'une partie était restée dans l'ombre depuis plusieurs centaines de millions d'années, voire plus longtemps encore. Là seulement, la température était assez basse et sur une durée suffisante pour que de l'eau apportée par les multiples impacts de comètescomètes sur la Lune puisse s'y accumuler sous forme de glace.
Les chercheurs de la Nasa sont, selon leurs propres termes, « dans un état extatique ». Les analyses conjointes du spectrespectre du panache de débris et de poussières dans l'infrarougeinfrarouge proche et l'ultravioletultraviolet sont rebelles à toute autre interprétation que celle de la présence d'eau !
La quantité exacte est encore indéterminée mais on devrait assez rapidement en savoir plus. Le rêve d'une base lunaire permanente sur la Lune vient de se rapprocher de la réalité.