La prochaine série de satellites Iridium, destinés aux communications téléphoniques sera lancée à partir de 2015. Cette nouvelle génération servira notamment à la 3G.

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    Iridium vient de sélectionner Thales Alenia Space, au détriment de l'américain Lockheed Martin, pour la constructionconstruction d'Iridium Next, la plus importante constellation en orbite basse au monde. Il s'agit de 81 satellites pour un montant de 2,1 milliards de dollars.

    Maître d'œuvreMaître d'œuvre du programme, la firme européenne est en charge de l'ingénierie, de l'intégration du système et de la fourniture de 66 satellites opérationnels, 6 satellites de rechange et 9 de remplacement au sol. Lancés à partir de 2015, ils seront compatibles avec ceux de la génération précédente qu'ils vont progressivement remplacer. Pour Iridium, qui compte 359.000 abonnés, il s'agit de fournir des services mobilesmobiles améliorés de type 3G3G.

    Les flashes seront-ils toujours au rendez-vous ?

    Thales Alenia Space compte s'appuyer sur sa filière de plates-formes en orbite basse dédiées à des constellations, comme celle de seconde génération Globalstar qu'elle développe actuellement. Les satellites Iridium Next embarqueront une antenne active complexe, des générateurs solaires à deux axes et un logiciellogiciel nécessaire au routageroutage des appels.

    Une des caractéristiques les plus ludiques des satellites Iridium sont les fameux flashes, brefs éclats lumineux générés par les trois antennes de chaque satellite, extrêmement réfléchissantes, que les amateurs peuvent s'exercer à prévoir. Souhaitons que les prochains satellites soient également capables de produire des flashsflashs similaires qui peuvent atteindre la magnitude apparente de -8, près de 30 fois plus lumineux que l'éclat de la planète VénusVénus à son maximum.

    On se souvient également qu'un des 66 satellites Iridium est entré en collision en février 2009 avec CosmosCosmos 2251, un satellite russe hors service, générant un très grand nombre de débris.