La quasi-totalité de l'énergie disponible chez les êtres vivants provient du soleil. Ce sont les alguesalgues et les plantes pourvues de chlorophyllechlorophylle qui sont capables de fabriquer directement des molécules organiques complexes à partir de l'eau et du gaz carboniquegaz carbonique.
![Conque, un mollusque à grande coquille bivalve. © LawriePhipps, Pixabay, DP Conque, un mollusque à grande coquille bivalve. © LawriePhipps, Pixabay, DP](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/747/conque.jpg)
![Bivalve <em>Spondylus ictericus.</em> © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés Bivalve <em>Spondylus ictericus.</em> © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/rte/magic/3739_pointier_Spondylus.jpg)
D'autres organismes, tels les animaux, ne possèdent pas de chlorophylle et n'ont d'autres sources d'énergie que les êtres vivants qui en possèdent. Ce principe simple est à la base de ce que l'on appelle des réseaux alimentaires dans lesquels on distingue les producteurs capables de capter l'énergie solaire et les consommateurs qui se transmettent cette énergie grâce à la prédation et éventuellement au parasitisme.
![Gastéropode <em>Poirieria pazi.</em> © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés Gastéropode <em>Poirieria pazi.</em> © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/rte/magic/3739_pointier_Poieria_pazi.jpg)
Les mollusquesmollusques sont fondamentalement des consommateurs qui broutent des végétaux chlorophylliens ou bien qui dévorent des organismes qui se sont eux-mêmes nourris de végétaux chlorophylliens.
![Le héron vert<em> </em>(<em>Butorydes virescens</em>) fréquente toutes sortes de milieux aquatiques. © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés Le héron vert<em> </em>(<em>Butorydes virescens</em>) fréquente toutes sortes de milieux aquatiques. © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/rte/magic/3739_pointier_Butorydes_virescen_01.jpg)
Les mollusques : des proies potentielles
Les mollusques sont tout naturellement des proies possibles pour toutes sortes d'animaux. Parmi les prédateurs des mollusques les plus fréquemment signalés on peut citer : en milieu marin les crustacés et les poissonspoissons sans oublier certaines espècesespèces de mollusques qui sont elles-mêmes prédatrices ; dans les eaux douces, les insectesinsectes aquatiques à l'état larvaire ou adulte ainsi que divers autres invertébrésinvertébrés et certains vertébrésvertébrés comme les poissons ; en milieu terrestre, les oiseaux et les mammifèresmammifères, Hommes compris.
![Sangsues <em>Helobdella punctatolineata</em> en train de dévorer une planorbe. © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés Sangsues <em>Helobdella punctatolineata</em> en train de dévorer une planorbe. © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/rte/magic/3739_pointier_Helobdella_punctat.jpg)
Au cours de l'évolution, la sélection naturellesélection naturelle a pourvu les organismes susceptibles d'être « mangés » de toutes sortes d'adaptations qui vont de la course rapide aux carapaces les plus épaisses. Le monde des mollusques marins gastéropodesgastéropodes et bivalvesbivalves fournit un échantillonnageéchantillonnage étonnant des stratégies retenues par la sélection chez les animaux incapables de déplacements rapides.
![Héron vert ou <em>Butorides virescens </em>à l'affût. © Eric Sonstroem, <em>Wikimedia commons</em>, CC by 2.0 Héron vert ou <em>Butorides virescens </em>à l'affût. © Eric Sonstroem, <em>Wikimedia commons</em>, CC by 2.0](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/dossier/747/01-intro-747.jpg)
Dans ce dossier, nous illustrerons ces stratégies en distinguant la protection par la morphologiemorphologie de la coquille, la protection par le camouflage et la protection par ce que nous appelons l'exhibitionnisme.
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