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En matière de biométriebiométrie, la reconnaissance des empreintes digitalesempreintes digitales est encore l'approche la plus communément répandue. Ainsi, depuis 2009, tous les passeports délivrés en France sont biométriques.
Au niveau individuel, doter un ordinateurordinateur portatif ou un téléphone mobilemobile d'un détecteur d'empreintes digitales semble être une option essentielle. Si celle-ci était présente sur tous ces objets, le vol de tels appareils deviendrait vain puisque l'objet refuserait de fonctionner faute de reconnaître son propriétaire.
Les entreprises y gagneraient une meilleure tranquillité : les données du disque durdisque dur dûment cryptées seraient inaccessibles à un intrus par exemple. Pourtant, la technologie de détection des empreintes a longtemps été trop coûteuse au niveau des caméras et trop volumineuse au niveau de la taille des outils pour être intégrée à des appareils de la vie courante.
Des percées ont été effectuées avec l'apparition de capteurscapteurs en silicium bon marché et de taille restreinte. De même, la société Atmel a breveté une puce qui mesure la différence de températures entre crêtes et vallées ; elle en a toutefois arrêté le développement fin 2008.
Smartphones et reconnaissance des empreintes digitales
D'autres acteurs sont apparus comme Upek ou Authenthec, dont la technologie de capteurs permet d'analyser les couches inférieures de la peau, passant outre les éventuelles altérations présentes sur la surface. De telles technologies ont permis à Sagem, Toshiba ou HTC... de développer des téléphones portables incluant la reconnaissance des empreintes digitales. On trouve une même protection sur les ordinateurs Thinkpad X300 de Lenovo ou certaines souris munies d'une surface tactilesurface tactile que commercialise MicrosoftMicrosoft.
Pourtant, en France, les constructeurs demeurent plutôt discrets quant à la présence de tels modules et c'est à peine si ceux-ci sont mentionnés ; nous y reviendrons plus loin.