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L'exemple marseillais nous montre que les paysages sous-marins sont le résultat de raisons emboîtées depuis une structuration géologique fondamentale et déterminante, jusqu'aux modalités d'un peuplement biologique et humain qui ne fait que s'y ajuster.

Paysage sous-marin. © Buzov, Fotolia
Paysage sous-marin. © Buzov, Fotolia

Géoanalyse et lithologie

Comme la psychanalyse, qui pourrait être considérée comme une géologie des paysages mentaux, la « géoanalyse » des paysages sous-marins montre un objet résultant de raisons, emboîtées et stratifiées.

Figure 41. Le paysage sous-marin dépend de nombreux facteurs : climat, anthropisation, lumière... © J. Collina-Girard
Figure 41. Le paysage sous-marin dépend de nombreux facteurs : climat, anthropisation, lumière... © J. Collina-Girard

À Marseille c'est la lithologie, héritée des paysages marins du début du Crétacé et le découpage structural, hérité des contraintes dues à la formation des chaînes pyrénéo-provençales et alpines qui assurent l'essentiel du paysage, modelé ensuite par l'eustatisme lié aux paysages de la fin du Quaternaire.

Les rapports réciproques entre ce substrat géologique et les vents dominants déterminent et canalisent ensuite les logiques d'implantations, plus superficielles de la couverture biologique puis de l'activité humaine (Figure 41).