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Si le sexe est un ingrédient essentiel au bonheur, il est intéressant d'étudier son impact sur les émotions, comme le stressstress.
En 2006, Stuart Brody, de l'université de Paisley, en Écosse, a demandé à 46 volontaires (24 femmes et 22 hommes) de recenser dans un journal, sur une période de 15 jours, le nombre et le type de rapports sexuels (masturbation, attouchements, pénétration...) qu'ils avaient eus.
Le professeur a ensuite convoqué les participants dans son laboratoire et leur a demandé de faire une présentation orale devant un groupe d'inconnus.
Sexe et impact sur le stress
Les participants devaient parler 10 minutes sur une thématique de leur choix devant une audience peu sympathique. Cette tâche avait pour but d'induire un sentiment de stress. Après leur exposé, la pression sanguine des sujets était mesurée. Stuart Brody a trouvé que les participants qui avaient eu des rapports sexuels au cours des deux semaines précédentes avaient une pression sanguine plus faible que ceux qui n'en avaient pas eu.
En outre, les bénéfices du sexe ne se manifestaient que pour les rapports avec pénétration. Les autres formes de sexualité (masturbation et rapports sans pénétration) n'étaient, quant à elles, pas reliées au fait de rester zen lors de la prise de parole en public.
Une vie sexuelle active (on s'en serait douté) apparaît comme un ingrédient important pour le bonheur. Il est cependant difficile de savoir, à travers les études ci-dessus, si les gens sont plus heureux ou moins réactifsréactifs au stress parce qu'ils font plus l'amour ou s'ils font plus l'amour parce qu'ils sont plus heureux. Même s'il existe peu d'études expérimentales pour répondre à cette question, il semble toutefois raisonnable de penser que la relation va certainement dans les deux sens.