au sommaire
Initialement un cheval de Troie désignait un programme se présentant comme un programme normal destiné à remplir une tâche donnée, voire ayant parfois un nom connu (en quelque sorte "déguisé" sous une fausse apparence), mais qui, une fois installé exerçait une action nocive totalement différente de sa fonction "officielle".
Actuellement le terme désigne à peu près tout programme qui s'installe de façon frauduleuse (souvent par le biais d'un mail ou d'une page web piégés) pour remplir une tâche hostile à l'insu de l'utilisateur. Les fonctions nocives peuvent être l'espionnage de l'ordinateur, l'envoi massif de spams, l'ouverture d'un accès pour un pirate...
La distinction entre cheval de Troie, spyware, keylogger, porte dérobée n'est donc souvent qu'une question de mot ou de contexte.
Champ lexical : chevaux de Troie | trojan | troyen
Méthodes de propagation des chevaux de Troie
Les chevaux de Troie peuvent se propager de diverses manières, les plus courantes étant les campagnes de mails piégés et les téléchargements à partir de sites web infectés. Ces emails et sites web contournent souvent les mesures de sécurité grâce à des techniques de social engineering convaincant l'utilisateur de cliquer sur un lien ou d'ouvrir une pièce jointe qui semble légitime. Une fois que le cheval de Troie est activé, il peut s'exécuter en arrière-plan sans que l'utilisateur en ait connaissance, accomplissant ses tâches malveillantes.
Effets d'un cheval de Troie sur l'ordinateur infecté
Les impacts d'un cheval de Troie peuvent varier considérablement selon ses fonctionnalités spécifiques. Certains chevaux de Troie sont conçus pour voler des informations sensibles telles que des mots de passe, des données financières ou des documents confidentiels. D'autres peuvent permettre à des attaquants de prendre le contrôle à distance de l'ordinateur infecté. Dans des cas plus sévères, les chevaux de Troie peuvent être utilisés pour mobiliser un botnet, un réseau de machines infectées, pour mener des attaques DDoS (Distributed Denial of ServiceDenial of Service) ou pour miner des cryptomonnaies à l'insu de leurs propriétaires.
Prévention et protection contre les chevaux de Troie
- Mises à jour régulières du système et des applicationsapplications : Garder le système d'exploitationsystème d'exploitation et toutes les applications à jour est crucial pour protéger ses appareils contre les nouvelles vulnérabilités exploitées par les chevaux de Troie.
- Utilisation d'un logiciellogiciel antivirusantivirus : Un logiciel antivirus robuste peut détecter et supprimer les chevaux de Troie avant qu'ils n'infiltrent le système. Les solutions de sécurité doivent être régulièrement mises à jour pour reconnaître les nouveaux malwaresmalwares.
- Formation à la sécurité informatique : Éduquer les utilisateurs sur les menaces telles que les chevaux de Troie et les techniques de phishingphishing peut réduire le risque d'infection. Savoir identifier les signes d'emails et de sites web douteux est une compétence cruciale.
- Utilisation de réseaux sécurisés : Éviter l'utilisation de réseaux Wi-FiWi-Fi publics non sécurisés pour accéder à des informations sensibles, car ces réseaux peuvent être un vecteur d'attaque pour les cybercriminels.
En somme, un cheval de Troie est un type de malware particulièrement dangereux car il déguise son identité pour infiltrer des systèmes sans éveiller les soupçons. La vigilance, associée à des pratiques de sécurité informatique robustes, reste la meilleure défense contre ces menaces sophistiquées.