Alors que les industriels, directement comme Microsoft ou IBM, ou indirectement par le biais de leurs organisations professionnelles, ne cessent de demander un engagement plus fort du gouvernement pour augmenter le nombre d'étudiants en science et en ingénierie, un récent rapport de la NSF montre que le nombre d'étudiants au niveau master ou au delà a atteint en 2003 son plus haut niveau connu avec 474 203 étudiants inscrits à l'automne 2003.

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    Plus d'étudiants en science et ingénierie aux États-Unis ?

    Plus d'étudiants en science et ingénierie aux États-Unis ?

    Ceci représente une hausse de 4% par rapport à 2002 et de 9% sur dix ans. Ce haut niveau est cependant sans doute encore insuffisant pour que le marché du travail ne tende à induire une pression à la hausse sur les salaires.

    On note également 33 685 post doctorants, là encore un niveau record (+6%)). Un autre point notable est l'accroissement du nombre d'étudiants "à plein temps", 72% du total au lieu de 67% en 1993. L'informatique pourrait être l'exception qui confirme la règle, avec une baisse de 3% du nombre d'inscrits, première baisse constatée depuis 1995.

    Les statistiques font par ailleurs apparaître que - si le nombre des étudiants étrangers a également crû - sa croissance a été moins rapide que l'ensemble, de sorte que les étudiants étrangers (146 871) ne représentaient plus en 2003 que 31% de l'ensemble au lieu de 32% en 2002. Par ailleurs, le nombre d'étudiants étrangers à plein temps a très légèrement diminué (-593).

    Ces étudiants sont très majoritaires parmi les post doctorants : près de 60%. Il s'agit là pour être plus exact des étudiants qui ne détiennent qu'un visa temporaire, les étudiants détenteurs d'un titre de résident permanent étant "assimilés" à des américains.